Impossible de s’intéresser à la commande publique sans inévitablement se poser la question de la corruption, comment la prévenir et, là où elle règne encore…, parvenir à la contourner !
Car pour lutter contre un pb il faut d’abord faire tomber les tabous qui l’entourent : oui la corruption active et passive est encore pour certains (beaucoup trop!) leur seule méthode « commerciale » envers la sphère publique.
Ma conviction est que les agents publics et les élus plus encore (rappelons que pour l’immense majorité d’entre eux ce sont de simples bénévoles non préalablement formés à la gestion publique) en sont majoritairement les cibles et donc les premières victimes… avant – ou pas ! – d’en devenir les éventuels complices.
En vérité, cette « méthode » n’est celle que des acteurs économiques qui n’en ont pas ! et qui voient en la sphère publique seulement une vache à lait pour garantir leur marge…
Si j’en parle ici, c’est qu’on est là au cœur de la raison d’être de DEVALIANS : accompagner des dirigeants dans le développement d’une approche commerciale rigoureuse, efficace ET intègre. Ce faisant, ces dirigeants témoignent de leur souci sincère de se positionner au service de leurs clients publics, ce que les premiers n’ont de cesse, en réalité, de dénigrer…
Même si cette deuxième enquête de l’AFA ne cible pas spécifiquement la commande publique, retenons simplement qu’en moyenne, 11,9% des collectivités qui ont bien voulu répondre au questionnaire (seules 3% d’entre elles…) reconnaissent ET ont connaissance de cas de corruption en leur sein. A l’évidence la réalité reste donc supérieure.
Beaucoup de progrès sont en cours, mais en l’état « un recul du sentiment que l’inaction serait une option » est relevé… On progresse !
Retrouvez le rapport de l’AFA.
